viernes, 29 de julio de 2011

FÊTE DE KRISHNA - Janmastami






Les


Ami(es)


de


Kèëòa




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----- Original Message -----
To: 
Sent: Thursday, July 14, 2011 4:00 AM
Subject: En fonction du corps.

Le bulletin de
"LADK ou les Ami(e)s de Krishna"
Dédié à Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada
Fondateur du mouvement Hare Krishna
 
 
Jeudi le 14 juillet.
En fonction du corps.

VERSET 49

yathajnas tamasa yukta
upaste vyaktam eva hi
na veda purvam aparam
nasta-janma-smrtis tatha

TRADUCTION

De même qu'une personne agit dans son sommeil en fonction du corps qu'elle revêt au cours de son rêve et qu'elle considère comme son être propre, chacun s'identifie à son corps présent, fruit de ses actes passés vertueux ou impies, et demeure incapable de connaître ses vies passées ou futures.

TENEUR ET PORTEE

L'homme se livre au péché car il ignore les actes de sa vie passée qui lui ont valu sa condition présente, dans un corps matériel exposé aux trois formes de souffrances. Rsabhadeva enseigne dans le Srimad-Bhagavatam (5.5.4): nunam pramattah kurute vikarma —l'homme qui est pris d'un besoin éperdu de plaisirs matériels n'hésite pas à pécher. Yad indriya-pritaya aprnoti: il commet des actes répréhensibles à seule fin de satisfaire ses sens. Na sadhu manye: mais cela n'a rien de bon. Yata atmano yam asann api klesada asa dehah: du fait de ses péchés, il devra recevoir un autre corps dans lequel il souffrira tout comme il souffre maintenant par suite de ses fautes passées.

Il faut bien comprendre qu'une personne privée du savoir védique agit constamment dans l'ignorance de ce qu'elle a pu faire par le passé, de ce qu'elle fait maintenant et de la façon dont elle souffrira à l'avenir; elle est plongée dans les ténèbres. C'est pourquoi les Vedas prescrivent: tamasi ma —"Ne restez pas dans les ténèbres"; jyotir gama —"Efforcez-vous de rejoindre la lumière." Cette lumière, c'est le savoir védique, que l'on peut comprendre une fois que l'on a atteint le niveau de la vertu, ou lorsqu'on transcende la vertu en adoptant la pratique du service de dévotion offert au maître spirituel et au Seigneur Suprême. C'est ce qu'explique la Svetasvatara Upanisad (6.23):

yasya deve para bhaktir
yatha deve tatha gurau
tasyaite kathita hy arthah
prakasante mahatmanah

"Le sens et la portée du savoir védique ne se révèlent dans toute leur plénitude, et d'un coup, qu'aux grandes âmes douées de foi sans réserve en Dieu et en le maître spirituel." Les Vedas nous enjoignent en outre: tat-vijna-nartham sa gurum evabhigacchet —il faut approcher un maître spirituel qui connaît parfaitement les Vedas et se laisser guider par lui avec foi de manière à devenir un dévot du Seigneur; la connaissance des Vedas nous sera alors révélée. Une fois éclairés par ce savoir, nous n'aurons plus à demeurer prisonniers des ténèbres de la nature matérielle.

Selon sa relation avec les attributs de la nature matérielle (la vertu, la passion et l'ignorance), l'être incarné obtient un type de corps particulier. Ainsi, un brahmana digne de ce nom est l'exemple d'une personne vivant dans la vertu. Il connaît le passé, le présent et l'avenir, car il consulte les Textes védiques et voit par les yeux des sastras (sastra-caksuh). Il peut comprendre ce qu'était sa vie passée, pourquoi il se trouve dans son corps présent, et comment il peut se libérer de l'emprise de maya pour ne plus avoir à revêtir d'autres corps matériels. Tout cela est possible lorsqu'on s'établit dans la vertu. Néanmoins, la généralité des êtres reste profondément ancrée dans la passion et l'ignorance.

Dans tous les cas, c'est selon le jugement de Dieu, sous la forme du Paramatma, que nous recevons des corps de nature inférieure ou supérieure. Reprenons le verset précédent:

manasaiva pure devah
purva-rupam vipasyati
anumimamsate purvam
manasa bhagavan ajah

Tout dépend de bhagavan, de l'ajah, le Non-né. Pourquoi donc ne pas satisfaire Bhagavan en vue de recevoir un meilleur corps, sinon par ignorance profonde (ajnas tamasa)? Quiconque est plongé dans l'obscurité totale ne peut savoir ce qu'était sa vie passée ni ce que sera sa vie prochaine; il ne s'intéresse qu'à son corps actuel. Même s'il possède une forme humaine, celui qui subit l'influence de l'ignorance et qui n'est concerné que par son corps matériel ne vaut guère mieux qu'un animal; en effet, l'animal, prisonnier de l'ignorance, croit que le plus grand bonheur et le but ultime de la vie consistent à manger autant que possible. L'homme doit être instruit de telle sorte qu'il comprenne quelle fut sa vie passée et comment il peut améliorer sa condition future. Il existe même un ouvrage, appelé Bhrgu-samhita, qui nous donne des informations sur nos vies passées, présente et futures en fonction de calculs astrologiques. D'une façon ou d'une autre, chacun doit être éclairé quant à son passé, son présent et son avenir. Celui qui ne s'intéresse qu'à son corps actuel et qui cherche à jouir de ses sens autant que faire se peut révèle ainsi qu'il est submergé par l'influence de l'ignorance, et son avenir est des plus sombres. De fait, l'avenir est toujours sombre pour ceux qui sont la proie de l'ignorance grossière. Tout particulièrement au cours de l'ère où nous vivons, la société subit l'influence de l'ignorance, de telle sorte que chacun considère son corps actuel comme la seule chose importante, sans considération aucune du passé ou de l'avenir.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 6.1)


Vendredi le 15 juillet, 2011.
(Puris), galette frit dans le ghi.

LE GOÛT SUBLIME
Le goût sublime que nous recherchons tous.
 
Ingrédients.

250 g de farine de blé
1 cuillerée à soupe de ghí
1 pincée de sel
ghí pour friture

Préparation. Dans une jatte, malaxez la farine, le sel et le ghí. Pétrissez la pâte en y ajoutant progressivement de l'eau tiède jusqu'à ce qu'elle devienne lisse, homogène et ferme. Recouvrez d'un lingre humide et laissez reposer 30 minutes.

Beurrez alors le rouleau et le plan de travail, formez des boules d'environ 4 cm de diamètre et aplatissez-les au rouleau jusqu'à ce qu'elles deviennent fines et rondes comme de petites galettes.

Glissez vos puris un à un dans la friture bien chaude; dès qu'ils remontent à la surface, maintenez-les de force dans la friture avec le dos d'une écumoire jusqu'à ce qu'ils gonflent comme des ballons. Retournez-les vivement, puis laissez-les dorer un bref instant; disposez verticalement pour égoutter.

Vidéo:


(Puris), galette frit dans le ghi



http://www.youtube.com/watch?v=lLXrCc4hSRs


 
Lundi le 18 juillet, 2011.
Une sensation de réalité.

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LINKS: www.vedaveda.com/vedaveda/radio/2011/136.html

Voici un verset vraiment intéressant du Srimad-Bhagavatam,(2.9.1) qui démontre que nous sommes de grands acteurs en ce monde. Pour jouer dans une pièce de théâtre, il faut vraiment s'indentifier à notre personnage et oublier pendant quelques minutes qui nous sommes réellement.

Pour débuter voici ce verset avec la teneur et portée de Srila Prabhupada.

sri-suka uvaca
atma-mayam rte rajan
parasyanubhavatmanah
na ghatetartha-sambandhah
svapna-drastur ivanjasa

TRADUCTION

Sri Sukadeva Gosvami dit:
O roi, à moins que n'agisse l'influence de l'énergie de Dieu, la Personne Suprême, il est inexplicable que l'âme animée d'une conscience pure soit liée au corps matériel, tout comme n'a aucun sens la vision d'un homme qui, en rêve, voit agir son propre corps.

TENEUR ET PORTEE

Ce verset répond parfaitement à la question de Maharaja Pariksit, lequel désirait savoir comment l'être distinct commence son existence dans la matière, bien qu'il diffère du corps et du mental matériels. L'âme spirituelle n'a rien de commun avec le concept matériel de l'existence qu'elle développe à l'état conditionné, mais si elle s'identifie à ce faux concept, c'est qu'elle subit l'influence de l'énergie externe du Seigneur, l'atma-maya. Nous avons déjà traité ce thème au premier Chant de cet ouvrage, lorsque Vyasadeva obtient une vision du Seigneur Suprême et de Son énergie externe. L'énergie externe agit sous la direction du Seigneur et elle régit, de par Sa volonté, l'existence des êtres distincts. Par suite, bien qu'en son état originel l'être soit pure conscience, il subit de par la volonté du Seigneur, l'influence de Son énergie externe. La Bhagavad-gita (XV.15) le confirme d'ailleurs, le Seigneur Se trouve dans le coeur de tous les êtres vivants, et de Lui viennent la conscience et l'oubli.

Nous pourrons alors nous demander pourquoi le Seigneur attribue la conscience à un être distinct et à un autre l'oubli, et voici la réponse: le Seigneur souhaite de toute évidence que chaque être distinct soit animé de la conscience pure qui consiste à se savoir un fragment de Sa Personne et qu'il soit ainsi engagé dans Son service d'amour, car telle est la position naturelle et originelle de l'âme distincte; mais parce que celle-ci jouit également d'une indépendance partielle, elle peut refuser de servir le Seigneur en voulant jouir de la même indépendance que Lui. Ainsi, tous ceux qui ne sont pas dévots du Seigneur nourrissent le désir d'égaler en puissance le Seigneur, bien qu'ils ne soient pas à même d'y parvenir. C'est donc par la volonté du Seigneur qu'ils sont plongés dans l'illusion. Tout comme un enfant voudra être roi, l'être distinct pourra désirer être lui-même Dieu, et c'est pourquoi le Seigneur le place alors dans un état de rêve où il se croira tel. Par conséquent, le désir coupable originel consiste à vouloir être soi-même Dieu, à la suite de quoi le Seigneur fait en sorte que l'être distinct oublie son existence réelle et rêve ainsi d'un monde utopique où il serait en quelque sorte l'égal du Seigneur. Si un enfant pleure parce qu'il veut jouer avec la lune, sa mère lui donnera un miroir dans lequel il pourra contempler le reflet de la lune et apaisera ainsi l'enfant capricieux. Pareillement, le Seigneur donne aux enfants capricieux que nous sommes ce reflet qu'est le monde matériel. L'être ainsi placé dans l'illusion, le karmi, tentera de dominer le monde matériel, mais y renoncera bientôt, frustré, et souhaitera ne plus faire qu'Un avec le Seigneur. Mais ces deux phases de l'existence conditionnée ne correspondent qu'à des rêves, qu'à une illusion. Il serait vain de vouloir retracer l'origine de ce désir de dominer, mais comprenons toutefois que dès qu'il se manifeste en l'être distinct, celui-ci se trouve aussitôt placé sous l'emprise de l'atma-maya, de par la volonté du Seigneur. Voilà donc pourquoi, dans son illusion, l'âme conditionnée par la matière rêve selon les notions de "je" et de "mien". Prisonnière de son rêve, l'âme conditionnée tient son corps matériel pour son "moi" véritable, et se croit le maître et possesseur de tout ce qui se rattache au corps. Cette vision d'elle-même n'en demeure pas moins un rêve qui se poursuivra vie après vie, et aussi longtemps qu'elle n'aura pas développé la conscience pure de son identité véritable en tant que partie intégrante du Seigneur.

Voici quelques extraits tirés d'une lecture de Srila Prabhupada qu'il a présentée a Tokyo, le 20 avril 1972 à propos de ce verset.

Dans son état originel de pure conscience, l'être distinct se garde d'être la proie d'un tel rêve; il se rappelle toujours qu'il ne peut être en aucun cas le Seigneur; mais qu'il demeure Son serviteur éternel, lié à Lui par un amour purement spirituel.

Si vous actez dans une pièce de théâtre, mais que vous n'arrivez pas à vous oublier, alors vous ne pourrez pas jouer correctement le rôle d'un roi. La sensation de s'identifier au roi doit être présente. Vous devez oublier qui vous êtes. Ainsi votre rôle sera bien interprété et il sera apprécié du public. Si par contre vous pensez simultanément que vous êtes vous-même et que vous jouez le rôle du roi, vous ne serez pas un bon acteur.

Parce que nous avons voulu jouer le rôle de Krishna qui est le Suprême Jouisseur, Krishna nous l'a permis. "Ok aies la même sensation que Moi." Alors nous pensons être Dieu. Tous ces crétins qui se pensent "Je suis le maître, je suis le roi. Je suis Dieu." n'en possèdent seulement que la sensation. Cette dernière est créée par Krishna : "Ok tu veux jouer le rôle d'un roi, alors je vais t'entraîner dans cette direction." Le directeur d'un groupe d'acteurs doit les entraîner à entièrement avoir la sensation de leur rôle. Son travail consiste à ce que tous ressentent l'émotion intérieurement de leur rôle et rien d'autre.

Dans son jeune âge Srila Prabhupada a joué dans une pièce de théâtre sous la direction d'un expert qui lui répétait souvent la façon d'interpréter son rôle avec conviction. C'était tellement bien fait que le public pleurait. Bien sûr la pièce sur la scène n'était que du théâtre, mais l'effet sur l'audience était vraiment convaincant. De façon similaire nous n'avons rien à voir avec ce monde matériel, mais nous avons été entraîné par son énergie illusoire de tel façon que nous pensons: "Je suis Indien. Je suis Américain. Je suis ceci. Je suis cela. Je suis brahmana. Je suis sudra. Je dois faire ceci. Cela est mon devoir." Nous n'avons rien à voir avec ces désignations, mais nous les prenons au sérieux. Nous sommes sous l'ifluence de l'atma-maya ou énergie de l'illusion de Krishna.

Nous n'avons aucune relation avec ce qui existe en ce monde. Prenons l'exemple d'un homme qui voit dans un rêve un tigre et qui s'écrit: "Oh, il y a un tigre, un tigre, un tigre, un tigre! Sauvez moi!" Il est tellement effrayé qu'il pleure. Un autre homme près de lui dira: "Où est le tigre? Pourquoi pleures-tu?" Ce qui n'empêchera pas l'homme qui rêve de penser que le tigre l'attaque. Nous comprenons que ce n'est qu'un rêve mais non l'homme qui croit être en danger devant ce tigre. Il se croit vraiment aux prises avec une situation très dangereuse. Il n'y a cependant pas de danger, il n'a pas à avoir peur, car cette situation n'est provoquée que par ce rêve. De façon similaire, nous prenons ce monde comme la réalité, mais en fait nous n'appartenons pas à ce monde. Nous avons une autre identification.

(Voir cet article)

Les gens courent en ce monde ici et là en s'identifiant constamment: "Je suis le patron ou directeur de cette usine. Je suis le propriétaire de ce bâtiment. Je suis ceci, je suis cela. Je suis dans ce parti politique. Je dois defaire mes compétiteurs." Toutes ces choses semblent aussi réelles que l'homme aux prises avec le tigre dans son rêve.

Lorsque nous sommes en contact avec ce monde matériel, l'âme de nature spirituelle n'est pas vraiment en contact avec ce monde, mais sous l'influence de l'énergie matérielle ou maya croit en faire partie. Nous devons comprendre que nous sommes une âme spirituelle et nous n'appartenons pas à ce monde. L'âme habite ce monde, mais n'en fait pas partie. Elle garde sa nature qui est spirituelle. Malgré qu'elle soit en ce monde l'âme reste pure. Elle ne deviendra jamais impure. Cependant elle s'est créée une situation où elle se croit Américaine, Indienne, Canadienne.... Cette énergie illusoire se développe lorsque nous oublions Krishna. C'est un point très important à comprendre. Essayez de comprendre. En fait, c'est Krishna qui a créé cette situation, parce que nous voulions L'imiter. Il nous a donné cette chance de le faire en nous envoyant en ce monde. "Vous voulez imiter le roi sur la scène? Alors en voici la sensation. Joues en le rôle de cette façon. Les gens vont vous applaudir. 'Oh le beau roi!'" Tous en ce monde jouent le rôle de: "Je veux devenir un grand homme d'affaire. Je veux devenir un grand patron. Je veux devenir un philosophe. Je veux devenir un scientiste." Tout cela n'est que non-sens. Krishna donne l'opportunité à tous, mais c'est absurbe. C'est simplement un rêve. Lorsque vous rêvez, et lorsque le rêve est interrompu, tout est par le fait même terminé. Il n'y a plus de tigre, plus de jungle, plus rien... Tout est terminé. Tant que nous habitons ce corps, nous pensons être un grand chef responsable, nous sommes ceci, nous sommes cela. Par contre, aussitôt que ce corps est fini et que la mort vient, toutes ces fausses désignations disparaissent.

Krishna dit dans la Bhagavad-gita: (10.34) "Je suis la mort qui tout dévore." Pensons à notre vie antérieure. Supposons que vous étiez un roi ou quelque chose du genre, mais vous l'avez complètement oublier. Il ne reste aucun souvenir de cette vie antérieure. Tout est effacé comme le rêve avec le tigre. Notre contact avec la matière n'est seulement qu'un rêve. Toutefois parce que nous sommes de nature spirituelle et pure, à tout moment nous pouvons retrouver notre vraie identité ou forme svarupa. Nous pouvons retrouver notre conscience de Krishna. Aussitôt que nous comprenons que nous n'avons rien à faire avec ce monde matériel, que nous sommes un éternel serviteur de Krishna, alors nous devenons libérés. Parfois lorsque le rêve devient intolérable, nous brisons le rêve. De la même façon nous pouvons briser notre connection avec ce monde matériel aussitôt que nous approchons la Conscience de Krishna. Nous comprenons que Krishna est mon maître éternel et que je suis Son serviteur. Encore une fois l'âme reste pure et de nature spirituelle même si elle est dans le monde matériel. Notre condition présente est un grand rêve et nous pouvons en sortir à tout moment en chantant le plus grand des mantras:

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

Voici un autre texte dans le même genre. Il serait bien que vous preniez le temps de le lire aussi. Il vous aidera à comprendre davantage.

Écrit et compilé sous l'inspiration de mon maître spirituel A.C. Bhativedanta Swami Srila Prabhupada.
Aprakrita Dasa

Mardi le 19 juillet, 2011.
La pensée de l'homme démoniaque.

Cette semaine au Cinéma Hare Krishna, nous vous présentons la vidéo "Versets sous effets de couleurs.", que vous pouvez visionner en cliquant ici.

Bonne écoute!

La pensée de l'homme démoniaque

http://www.vedaveda.com/gitagita/fr/room/room30.html




Mercredi le 20 juillet, 2011.
Qu'il y ait un seul mantra.

LE MAHA MANTRA
Le chemin vers le véritable bonheur
dont nous languissons sans cesse.


Le Saint Nom est censé être chanté par tous.

Qu'il y ait un seul mantra - le maha-mantra :

L'homme moderne proclame sa volonté d'unir tous les hommes par une seule Écriture, un seul Dieu, une seule religion et un devoir unique. Que cette Écriture soit donc la Bhagavad-Gita, et ce Dieu Sri Krishna.

Qu'il y ait un seul mantra: Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare. Et qu'un devoir unique rassemble tous les êtres : le service de Dieu, la Personne Suprême. (B.G. Intro, p. xlii)

Le Saint Nom est aisément accessible à tous :

" Le Saint Nom de Sri Krishna... jouit d'une telle puissance qu'à l'exception des muets qui ne peuvent le prononcer, il est aisément accessible à tous, y compris au plus bas des hommes, le candala... " (Padyavali, 24 - cité: C.C. Madhya 15.110)

Trois sortes d'hommes prennent plaisir à chanter le Saint Nom :

Il y a trois sortes d'hommes en ce monde: ceux qui ont atteint la libération, ceux qui essaient de l'atteindre et ceux qui demeurent empêtrés dans le plaisir matériel. Parmi eux, ceux qui sont déjà libérés chantent et écoutent le Saint Nom du Seigneur, car ils savent parfaitement que c'est uniquement en glroifiant Dieu, la Personne Suprême, que l'on peut demeurer transcendantal. Ceux qui essaient d'atteindre la libération peuvent également considérer le chant et l'écoute du Saint Nom du Seigneur comme un moyen de se libérer, et ils ressentent aussi le plaisir transcendantal qui accompagne ce chant. Quant aux karmis, les gens absorbés par le plaisir des sens, ils peuvent eux aussi prendre plaisir à écouter le récit des Divertissements du Seigneur tels que Son combat sur le champ de bataille de Kuruksetra ou Sa danse avec les gopis, à Vrindavana... Tous donc - c'est-à-dire les mumuksus, les vimuktas et les karmis - doivent chanter et écouter les gloires du Seigneur, et tous en tireront profit.

Les vibrations sonores exprimant les qualités transcendantales du Seigneur ont un même effet bénéfique sur tous, mais les muktas, les êtres libérés, y trouvent un plaisir particulier. Dans le Srimad-Bhagavatam, huitième Chant, troisième chapitre, verset vingt, il est expliqué que les purs bhaktas, guéris de tout désir matériel et totalement abandonnés aux pieds pareils-au-lotus du Seigneur, plongent constamment dans l'océan de félicité lorsqu'ils chantent et écoutent Son Saint Nom. Selon ce verset, des bhaktas tels que Narada ou d'autres habitants de Svetadvipa sont toujours vus chantant le Saint Nom du Seigneur, car ce chant les remplit toujours de bonheur, intérieurement et extérieurement. Les mumuksus, qui aspirent à la libération, ne dépendent pas des plaisirs des sens, mais se concentrent plutôt sur la libération, qu'ils espèrent atteindre par le chant du Saint Nom du Seigneur. Les karmais aiment créer quelque chose qui soit plaisant à leurs oreilles et à leur cœur, mais bien qu'ils apprécient parfois le chant et l'écoute des gloires du Seigneur, ils ne s'y adonnent pas ouvertement. Les bhaktas, eux, s'absorbent toujours spontanément dans l'écoute, le chant et le souvenir des Activités du Seigneur... (S.B. 10.1 "Notes supplémentaires")

Le chant du Saint Nom est recommandé non seulement aux dévots, mais aussi aux karmis et aux jñanis :

[Sukadeva Goswami dit au roi Pariksit:] " O roi, chanter constamment le Saint Nom du Seigneur, en marchant sur les traces des grands maîtres en matière spirituelle, constitue pour tous - fussent-ils affranchis de tout désir matériel ou avides de plaisirs matériels, ou encore trouveraient-ils en eux-mêmes le bonheur par la force du savoir spirituel - la voie de la perfection, libre du doute et de la crainte. "

Dans notre verset, Sri Sukadeva Goswami préconise le chant spirituel et absolu du Saint Nom du Seigneur... Cette voie n'est pas seulement réservée à ceux qui veulent mener à bien la pratique du service de dévotion, elle est également recommandée à ceux qui conçoivent de l'attachement pour la vie matérielle. Sri Sukadeva Goswami et avec lui tous les acaryas précédents s'entendent pour affirmer que c'est là une voie certaine pour atteindre au succès parfait. À quoi nosu serviraient d'autres témoignages ? Cette voie s'offre non seulement aux étudiants désireux de parfaire leur recherche idéologique, mais aussi à ceux qui ont déjà triomphé dans leurs efforts, qu'ils soient auteurs d'actes intéressés, philosophes ou dévots du Seigneur. (S.B. 2.1.11)

Le monde entier doit glorifier Sri Krishna par la voie facile du chant du maha-mantra :

Au début du Srimad-Bhagavatam, Srila Vyasadeva offrit son hommage respectueux à la Vérité Suprême, Vâsudeva, Krishna; après quoi il instruisit son fils, Sukadeva Goswami, afin que celui-ci prêche le message du Srimad-Bhagavatam. C'est à ce propos que Sukadeva Goswami glorifie le Seigneur comme jayati. Marchant sur les traces de Srila Vyasadeva, de Sukadeva Goswami et de tous les acaryas de la succession disciplique, l'humanité entière devrait glorifier Sri Krishna et, pour son plus grand intérêt, prendre part à ce Mouvement pour la Conscience de Krishna. C'est une voie facile et salutaire; il suffit de chanter le maha-mantra: Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare. (KRSNA, pp. 898-899)

Jeudi le 21 juillet.
L'être vivant lui-même.

VERSET 50

pancabhih kurute svarthan
panca vedatha pancabhih
ekas tu sodasena trin
svayam saptadaso snute

TRADUCTION

Au-delà des cinq organes de perception, des cinq organes d'action et des cinq objets des sens se trouve le mental, qui représente le seizième élément. Mais au-delà du mental s'en trouve un dix-septième, l'être vivant lui-même, l'âme, qui, en collaboration avec les seize autres, jouit seul de l'univers matériel. Il connaît ainsi trois sortes de situations —le bonheur, le malheur et un mélange des deux.

TENEUR ET PORTEE

Chacun agit avec ses mains, ses jambes et ses autres organes d'action à seule fin d'atteindre un certain but, qui est l'aboutissement de ses conceptions personnelles. L'homme essaie ainsi de jouir des cinq objets des sens —les formes, les sons, les saveurs, les odeurs et les corps touchés, ignorant tout du but réel de l'existence qui consiste à agir pour la satisfaction du Seigneur Suprême. Pour avoir désobéi à Dieu, il se voit plongé dans des conditions d'existence matérielles, après quoi il s'efforce d'améliorer sa situation, mais toujours selon ses propres conceptions arbitraires, sans aucun désir d'obéir aux instructions du Seigneur Souverain. Néanmoins, Celui-ci est tellement bienveillant qu'Il vient personnellement en ce monde instruire les âmes égarées sur la manière d'agir en accord avec Sa volonté pour ainsi retourner peu à peu dans le monde spirituel, leur demeure originelle, où elles jouiront de la vie éternelle, toute de connaissance, de paix et de félicité.

L'être conditionné possède un corps, qui est un mélange très complexe d'éléments matériels, et dans ce corps il lutte seul, comme l'indiquent dans ce verset les mots ekas tu. Prenons l'exemple d'un homme se débattant pour survivre dans l'océan; il ne peut compter sur personne et doit nager seul, par lui-même. Même si de nombreux autres hommes et animaux aquatiques se trouvent également dans l'océan, il doit s'occuper de lui-même, car personne ne lui viendra en aide. Voilà pourquoi notre verset souligne que le dix-septième élément, l'âme, doit agir seul. En dépit de ses efforts pour créer des liens sociaux, des amitiés et des amours en ce monde, nul ne peut l'aider sinon Krsna, le Seigneur Suprême. Sa seule préoccupation devrait donc être d'agir pour la satisfaction de Krsna. C'est d'ailleurs là le désir du Seigneur: sarva dharman parityajya mam ekam saranam vraja. Les hommes illusionnés par les conditions matérielles auxquelles ils sont soumis cherchent à s'unir, mais toutes leurs tentatives en vue de rassembler hommes et nations se révèlent futiles. Pour mener sa vie, chacun doit lutter seul contre les éléments de la nature. Ainsi que Krsna le recommande, notre seul espoir réside donc dans l'abandon à Sa Personne, car Lui peut nous aider à sortir de l'océan de l'ignorance. C'est pourquoi Sri Caitanya Mahaprabhu priait ainsi:

ayi nanda-tanuja kinkaram
patitam mam visame bhavambudhau
krpaya tava pada-pankaja-
sthita-dhuli-sadrsam vicintaya

"Je suis Ton serviteur éternel, ô Krsna, fils chéri de Nanda Maharaja, et cependant, pour quelque raison me voilà tombé dans cet océan de l'existence matérielle. Malgré mes efforts acharnés, je ne peux me sauver moi-même; je ne serai sauvé que si Tu m'arraches à ces vagues de morts et de renaissances pour me changer en un atome de poussière sous Tes pieds pareils-au-lotus." (Siksastaka,V). Et d'une manière analogue, Bhaktivinoda Thakura disait:

anadi karama-phale, padi bhavarnava-jale,
taribare na dekhi upaya

"Seigneur bien-aimé, je ne peux me rappeler à quel moment j'ai sombré dans cet océan d'ignorance, et maintenant je ne vois pas comment je peux me tirer tout seul de cette situation." Nous devons nous rappeler que chaque individu est responsable de sa propre vie, et que seul celui qui devient un pur dévot de Krsna est alors libéré de l'océan de l'ignorance.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 6.1)

Vendredi le 22 juillet, 2011.
Chapati ou galette cuite à la flamme. 

LE GOÛT SUBLIME
Le goût sublime que nous recherchons tous.


Ingrédients.

250 g de farine complète
50 g de beurre fondu
¼ de cuillerée à café de sel
un peu d'eau tiède

Préparation:

-Dans une jarre, mélangez graduellement l'eau tiède avec la farine et le sel. Pétissez la pâte pendant 10 minutes environ, jusqu'à ce qu'elle devienne lisse et ferme. Recouvrez d'un linge humide et laissez reposer pendant une trentaine de minutes (si vous laissez reposer toute une nuit, vos chapatis seront encore plus légers et croustillants). Enfarinez le plan de travail, divisez la pâte en boules de 4 cm de diamètre et roulez-les afin d'obteen-CAr des galettes d'environ 15 cm de diamètre et 3 mm d'épaisseur.

Faites bien chauffer une poêle en fonte ou à fonds épais, mettez-y une galette pendant 1 à 2 minutes, retournez-la rapidement avant qu'elle ne brûle et procédez de la même façon pour l'autre face. Saisissez alors le chapati avec une pince et placez-le directement sur une flamme vive: il doit gonfler aussitôt.

Vous pouvez aussi utiliser une autre méthode de cuisson. Au lieu de mette le chapati sur la flamme, laissez le dans le poêle en appuyant sur les bords à l'aide d'un morceau de tissu, et à votre grand étonnement, il gonflera! Lorsque chaque chapati est terminé, enduisez-le de beurre et gardez-le au chaud en l'enveloppant d'un tissu. Si vous arrivez à coordonner vos opérations, vous pourrez rouler un chapati pendant qu'un autre cuit.

Ce rythme pris, vous pourrez faire un chapati toutes les 2 ou 3 minutes.

Vidéo:

Chapati ou galette cuite à la flamme



http://www.youtube.com/watch?v=FxRr2JdZhyc&feature=player_embedded


FÊTE DE KRISHNA.
Janmastami.

DIMANCHE LE 21 JUILLET À 13 H.
Studio Bizz - 551 Mt-Royal est (3 ième étage, salle B)
(Métro Mt-Royal)

Chants, Danse, Vidéos sur grand écran, Abhisheka, Festin végétarien, Lecture sur la vie de Krishna ...

Afin de savoir pour combien de personnes nous devons cuisiner, il serait une bonne idée de nous aviser de votre venue. Venez en grand nombre.

Contact: vedaveda--- ou 514.....

Votre serviteur.
Aprakrita Dasa

Pour le bon succès de cette fête nous demandons votre collaboration en faisant un don afin de défrayer les coûts de préparation de la fête et aussi du délicieux festin.



Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare



 

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Disculpen las Molestias

Les Amies de Krishna

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